15 jan.
Le Soliste: la folie est-elle soluble dans l'Autre?
Par Julie Buk Lament, Critiques
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l'avis de Julie |
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Cette fois, Joe Wright (le réalisateur du MERVEILLEUX Orgueil et préjugés et du pompeux Reviens moi) a choisi de mettre en scène un conte philosophique moderne, inspiré de l'histoire vraie de Steve Lopez, journaliste au Los Angeles Times.
Chroniqueur en manque de sujet, Lopez (interprété par le très très très grand Robert Downey Jr) fait la rencontre fortuite de Nathaniel Ayers (Jamie Foxx), un SDF aux paroles décousues, aux pieds de la statue du grand Ludvig Von Beethoven. L'archet grattant les deux cordes restant à son violon, le sans-abri lui parle de sa vie d'avant, alors qu'il était étudiant à Julliard, la fameuse école des arts de New York.
Le chroniqueur en mal de mots y trouve immédiatement une source d'inspiration. Quelques investigations journalistiques plus tard et après avoir retrouvé le musicien déboussolé sous un tunnel, Lopez écrit sa première colonne sur Nathaniel. D'emblée, l'histoire du Fool de Ludvig plaît aux lecteurs. Bien plus qu'un simple sujet d'article, le musicien devient l'interlocuteur privilégier du journaliste, un but, un ami.
