Dos au mur: C'est l'histoire d'un mec planté sur le rebord d'une fenêtre à New York
Par Julie Buk Lament, mardi 28 février 2012 :: Critiques :: #1325 :: rss
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Dos au mur ne vous retiendra pas longtemps, Chers lecteurs. Certes, le cinéma est fait de tout. De grands et de petits films. De comédies et de drames. De films incontournables et puis de films oubliables. Ces derniers sont ceux que l'on achète généralement en VOD le dimanche soir, ceux que l'on ne revoit jamais. Dos au mur est définitivement l'un de ces films périssables. D'abord, ça commence par un scénario improbable.Ancien flic, Nick Cassidy (depuis Avatar, Sam Worthington ne parvient pas à trouver un rôle) purge une peine de prison pour vol. Lors d'une autorisation de sortie qui lui est accordée pour pouvoir assister à l'enterrement de son père, il parvient à prendre la fuite. On le retrouve quelques temps plus tard, entrant dans un hôtel. Après un petit déjeuner copieux, il enjambe la fenêtre et se plante sur le rebord. Il devient alors la curiosité de tous les passants new yorkais. La police s'en mêle très vite. Mais il exige un interlocuteur particulier, une jeune flic qui a récemment eu à connaître du cas d'un suicidaire sur un pont new yorkais. S'en suivent de nombreux évènements en cascade sous le regard médusé d'un parterre de new yorkais en quête de sensations fortes. L'objectif de Nick: prouver son innocence aux yeux du monde. En tout cas, pour commencer, à ceux des new yorkais.

La première moitié est à peine regardable. Mise en situation improbable. Dialogues de bas étages. Bref, on est vite perdus dans une sorte de marasme cinématographique. Tony Scott, comparé à ce spectacle, a des allures de Mike Nichols ou de Wim Wenders. C'est tout dire. Et puis, l'on s'habitue mollement, un peu, à la situation. C'est quand même avant tout l'histoire d'un ex flic/ex taulard/ en fuite planté sur le rebord d'une fenêtre qu'une foule en délire acclame. Seconde partie de l'intrigue, que je ne vais pas vous dévoiler pour ne pas risquer ma vie de rédactrice de ce blog, le rythme est un peu plus relevé. On n'est quand même pas tenus en haleine. On rit encore beaucoup de situations cocasses improbables, voire parfaitement ridicules (je ne peux ici m'empêcher de penser au regard attendri porté par le réalisateur sur la généreuse poitrine de la petite amie du frère de Nick). Mais le film par les quelques analogies qu'il emprunte sans aucune honte à Mission Impossible (premier volet) se laisse regarder presque sans lasser. Autant dire que la fin est dans la même mouvance que le reste. Finalement, son point positif est caché dans son plus grand défaut. Mais le ridicule ne tue pas et le réalisateur, dont c'est le premier film, le sait. On retrouve donc derrière tout cela une bonne dose d'autodérision. Et parce qu'il ne se prend pas au sérieux, du film parvient à se dégager une dose d'énergie, voire d'humour. Bref de quoi remplir l'office du film du dimanche soir.
Mini-fiche de Dos au mur
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